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Vous avez perdu un proche qui est responsable de l'accident ?

Voici la procédure en 4 étapes :

Nos partenaires (avocats et médecins) sont disponibles 7j/7 pour répondre gratuitement à vos questions.

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Vous avez perdu un proche qui est responsable de l'accident ?
Cliquez pour en savoir plus ...

Etape par étape, vous trouverez sur cette page : les informations essentielles et les erreurs à éviter pour être bien indemnisé(e).

Découvrez les différentes étapes de la procédure

Image de Pascal Müller

1. Les circonstances de l'accident

  •  1. Les premières constatations. En cas d'accident mortel de la circulation, la police ou la gendarmerie se déplace sur les lieux de l’accident. Leur intervention permet notamment de procéder aux premières constatations (circonstances, photographies, vidéo, identités des personnes impliquées (victimes, témoins), recherches de présence d'alcool et de stupéfiants, identification des véhicules (immatriculations et assureurs).

     

    En tant que proche vous pouvez vous rendre au commissariat ou au poste de gendarmerie pour déposer une main courante ou une plainte (si l’autre véhicule a également commis une faute).

     

    2. L’ouverture d’une enquête. En présence d’un accident de la route ayant provoqué des dommages corporels, les forces de l’ordre ouvrent une enquête et regroupent l’ensemble des pièces concernant l’accident au sein d’un procès-verbal d’enquête.

    A l’intérieur de ce procès-verbal. Vous retrouverez toutes les démarches accomplies par les forces de l’ordre (premières constatations, auditions, interrogatoires, expertises, résultats des tests d’alcoolémie ou de consommation de stupéfiants etc.).

    3. Les résultats de l'enquête. En fonction des résultats de cette enquête, le Procureur de la République décide des poursuites à engager contre la ou les personnes impliquées dans l'accident (procès pénal, alternatives aux poursuites pénales, classement sans suite). En cas de décès du responsable, aucune poursuites pénales ne pourra être engagée.

    Le Procureur peut également choisir de faire appel à un juge spécialisé afin qu’il ouvre une « information judiciaire » s’il considère que l’affaire est complexe ou qu’il s’agit d’un crime (par exemple : une tentative de meurtre).

    4. L’information judiciaire (cas rare). Lorsque le Procureur de la République fait appel à un « Juge d’instruction », c’est celui-ci qui poursuit les investigations à mener et qui devient votre interlocuteur. Le Juge d’instruction mène sa propre enquête, il réalise lui-même les interrogatoires des personnes impliquées dans l’accident et vous reçoit personnellement. A la fin de l'instruction, c’est lui qui décide des poursuites qui sont engagées ou non contre le(s) responsable(s).

     

    Durée ? La durée de l’enquête dépend de sa complexité. Elle peut aller de quelques jours à plus d’un an. Dans le cas d’une information judiciaire, la durée peut être bien plus longue.

    Quand, où et comment obtenir une copie du procès-verbal d’enquête ?

    • Quand ? Vous pouvez obtenir la procédure uniquement lorsqu’elle est clôturée par les forces de l’ordre et transmise au tribunal.

    • Où ? Il faut vous adresser au Procureur qui a dirigé l’enquête. Le plus généralement, il s’agit du Procureur compétent sur le lieu où s’est produit l’accident.

    • Comment ? Vous pouvez adresser une lettre au tribunal compétent pour l’obtenir ou vous déplacer directement au bureau d’ordre pénal du tribunal compétent.

     

    La récupération du procès-verbal d’enquête est indispensable pour défendre votre proche si une faute lui est reprochée, et que vous souhaitez contester. Seule l’analyse de la procédure permet de trouver des moyens de contester la responsabilité de votre proche et, en cas de besoin, faire appel à un accidentologue. Le plus simple reste de demander à un avocat qui s'occupe de toutes ces démarches.

     

    Indépendance des poursuites pénales et de votre indemnisation. L’existence de poursuites pénales n’entraine pas nécessairement une diminution de l'indemnisation. Il faut pour cela que votre faute ait participé à votre dommage.

     

    Là encore, l’assistance d’un avocat vous permet de savoir si la faute de conduite commise par votre proche aura un impact sur l'indemnisation.

  • Les circonstances de l’accident. Pour savoir si votre proche est responsable ou non de l’accident, il convient d’étudier les circonstances de l’accident d’après plusieurs éléments :

    • L’enquête des forces de l’ordre si elles sont intervenues (vous retrouvez l’explication du procès-verbal ci-dessous)

    • Le constat

    • Les vidéos et photographies

    • Les témoignages

     

    La responsabilité de votre proche. Toute faute de conduite peut engager sa responsabilité lorsqu’elle cause un accident. Si la faute est retenue, il y aura un impact sur son indemnisation (et celle de ses proches).

    Qui détermine la responsabilité ?

    • Soit l'assureur (à l'amiable) : les compagnies d’assurance ont répertorié plusieurs situations permettant de savoir si votre proche est responsable de l’accident, par exemple :

      • Le véhicule A percute par l’arrière le véhicule B qui a freiné = le véhicule A est en tort

      • Le véhicule A change de file et percute le véhicule B = le véhicule A est en tort

      • Le véhicule A sort d’une place de parking et percute le véhicule B = le véhicule A est en tort

    Les assureurs ont établi un fichier avec une cinquantaine de cas expliquant quel véhicule est responsable. Vous retrouverez ce pdf ici. Cette liste n’est pas légale, il est donc possible de contester l’analyse des assureurs.

    • Soit le juge en cas de procès : le juge analyse les circonstances de l’accident, notamment par rapport au code de la route, et détermine qu'elle est la proportion des fautes commise par le tiers et par votre proche.

    Attention : la faute est indépendante de celle des autres. Par exemple :

    • Si votre proche est percuté par un véhicule ne respectant pas une priorité, mais que vous étiez en excès de vitesse ;

    • Si votre proche est percuté par un véhicule qui grille un feu, mais que vous vous rouliez en inter-file ;

    Dans ce cas, même si votre proche n'a pas à l'origine de l'accident, une faute peut être retenue. On parlera de "responsabilité partagée".

    C'est pourquoi l’assistance d’un avocat dès le début de la procédure est fortement recommandée.

  • Vers qui se tourner si votre proche est responsable ? Si votre proche est responsable de l'accident, vous pourrez vous tourner vers :

     

    • La garantie conducteur si elle a été souscrite.

    • La garantie accident de la vie (GAV) si elle couvre les risques en tant que conducteur (ce qui est rare !), 

    Chaque contrat est différent. Il est crucial de demander une copie complète du contrat d’assurance (conditions générales et particulières) pour comprendre l’étendue de l’indemnisation possible.

     

    Que faut-il regarder dans le contrat ?

    • Conditions d'indemnisation. En fonction du contrat souscrit, l'indemnisation sera plus ou moins importante.

    • Exclusion de garantie = pas d’indemnisation. Les contrats d’assurance prévoient souvent une absence d’indemnisation en cas de défaut de permis de conduire, d’alcoolémie, ou de consommation de produits stupéfiants.

    Besoin d'aide ? Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter. 

    Vers qui se tourner si votre proche est responsable ? Si votre proche est responsable de l'accident, vous pourrez vous tourner vers :

     

    • La garantie conducteur si elle a été souscrite.

    • La garantie accident de la vie (GAV) si elle couvre les risques en tant que conducteur (ce qui est rare !), 

    Chaque contrat est différent. Il est crucial de demander une copie complète du contrat d’assurance (conditions générales et particulières) pour comprendre l’étendue de l’indemnisation possible.

     

    Que faut-il regarder dans le contrat ?

    • Conditions d'indemnisation. En fonction du contrat souscrit, l'indemnisation sera plus ou moins importante.

    • Exclusion de garantie = pas d’indemnisation. Les contrats d’assurance prévoient souvent une absence d’indemnisation en cas de défaut de permis de conduire, d’alcoolémie, ou de consommation de produits stupéfiants.

    Besoin d'aide ? Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter. 

  • Le partage de responsabilité. Parfois tout n’est pas tout noir ou tout blanc ! Il se peut que plusieurs véhicules soient en partie responsables de l’accident. Dans ce cas, il y a un partage de responsabilité qui diminuera l'indemnisation.

    • Par exemple : si votre proche a changé de file et qu'il percute une moto qui est en inter file. Dans ce cas, il peut y avoir un partage à 50/50. Cela signifie que l’accident est dû pour moitié à une faute de conduite de votre proche, et pour moitié à la faute commise par l’autre conducteur. Dans ce cas, l'indemnisation sera limité à 50 % de vos préjudices.

     

    Moins la faute de votre proche participe à l’accident et plus l'indemnisation sera élevée. Il est donc important d’être bien défendu(e).

  • Contester la faute, dans certain cas, il est possible de contester la faute reprochée à son proche. Plusieurs moyens sont envisageables :

    • témoignages,

    • photographies et vidéos,

    • faire appel à un accidentologue :

      • Pourquoi faire appel à un accidentologue ? L'objectif est d'éclaircir les circonstances et les causes d’accident de la circulation, en quelque sorte reconstruire l’accident. En effet, souvent les circonstances doivent être clarifiées et les responsabilités identifiées. 

      • Qui peut rédiger le rapport ? Le rapport en accidentologie peut être effectué : 

        • Par un expert judiciaire sur la demande du juge

        • Par un accidentologue missionné par l'assureur 

        • Par un accidentologue missionné par vos soins

      • Et après ? 

        • Si le rapport met en évidence l'absence de responsabilité de votre proche, vous pourrez obtenir une indemnisation ;

        • Si le rapport met en évidence la responsabilité de votre proche, vous pourrez peut être le contester en fonction des circonstances de l'accident. Attention, si le rapport est rédigé exclusivement par un accidentologue missionné par l'assureur, ce rapport ne sera sans doute pas objectif !

     

    N’hésitez pas à nous contacter afin que des avocats étudient gratuitement votre situation.

  • Pourquoi être accompagné(e) par un avocat ?

    • Comprendre les rouages de la procédure pénale

    • Faire reconnaître et respecter ses droits,

    • Pouvoir être conseillé(e) à chaque étape de la procédure,

    • S’assurer d'obtenir une indemnisation à la hauteur de son dommage.

    Comment le choisir et où le trouver ? Attention, vous n’iriez pas consulter un ophtalmologiste pour une rage de dent ? Veillez à choisir un avocat exerçant en réparation du préjudice corporel. Ce domaine est très spécifique, technique, et l’avocat que vous choisirez doit en maîtriser les rouages.

    N'hésitez pas à nous contacter pour être mis en relation avec un avocat partenaire indépendant des compagnies d'assurance, intervenant dans la France entière et exclusivement aux côtés des victimes.

Policiers
Policiers
Gendarme
pompier

2. Les premières démarches

2. Les démarches

  • Qui contacter pour être indemnisé(e) ? Si votre proche est responsable ou co-responsable, plusieurs indemnisations peuvent tout de même être octroyée : 

     

    • La garantie conducteur (dans l'assureur du véhicule) : l'indemnisation dépendra du contrat, chaque contrat est différent.

    • La garantie accident de la vie si le risque de conduite est couvert (rare !)

    • L'assurance décès : une somme d'argent (appelée "capital") peut être versée aux héritiers si cette garantie a été souscrite. Encore une fois, cela dépend du contrat.

    • L'assurance obsèques : les frais d'obsèques peuvent être pris en charge par cette assurance

    • La prévoyance : cette assurance peut verser une somme d'argent (appelée "capital"),  et/ou une rente aux proches.

    Concrètement, comment on fait ? Il faut prévenir l'assureur de votre proche (par lettre recommandée) et lui adresser le certificat de décès. En fonction du contrat, l'assureur demandera des justificatifs (livret de famille, frais divers, pertes de revenus) et vous indemnisera.

  • Si vous avez le droit à une indemnisation, rassemblez ces éléments : ​

    1. Les contrats d'assurances concernés par la prise en charge d'une indemnisation

    2. Dossier médical, rapport d'intervention des pompiers et certificat de décès. Il est indispensable pour obtenir une bonne indemnisation.

    3. Vos justificatifs de frais : pensez à conserver précieusement tous vos justificatifs (frais d'obsèques, frais de déplacement, etc.)

    4. Vos justificatifs de pertes de revenus : bulletins de salaires, avis d'imposition, contrat de travail, etc. Ces éléments permettront l'indemnisation pour compenser la perte de revenus du foyer (conjoint, partenaires, concubin, ou enfant).

  • Vos intérêts sont opposés à ceux de la compagnie d’assurance.

    • Votre objectif est d’être indemnisé(e) intégralement des préjudices subis par votre proche,

    • A l'inverse, les compagnies d’assurances sont des entreprises dont l'objectif est de réaliser des bénéfices en minimisant votre indemnisation. Les assureurs profitent du fait que vous n’ayez pas les connaissances juridiques relatives à la réparation du dommage corporel.

    Quels sont les stratagèmes des assureurs ? Pour minimiser votre indemnisation, les assureurs usent de plusieurs tactiques :

    • Offre incompréhensible : les assureurs vous adressent une offre impossible à déchiffrer. Ils formulent une offre d’indemnisation très inférieure à celle que vous devriez percevoir.​

    • Le temps joue en leur faveur : les assureurs ont conscience que vous êtes plus pressé(e) qu’eux de clore le dossier (souhait de compenser vos frais causés par l’accident, de tourner la page, etc.). Ils n'hésitent pas à vous envoyer une offre insuffisante en comptant sur le fait que vous l’accepterez, soit parce que vous êtes face à des difficultés financières, soit parce que vous ne savez pas qu’elle est insuffisante.

    ​​

    Choisir d'être accompagné(e), c'est choisir l’efficacité et la sécurité. Nos avocats partenaires vous assistent, vous conseillent et décodent avec vous le processus complet d'indemnisation. Ils vous accompagnent avec sérieux et efficacité des premières démarches à votre indemnisation.​

  • A quoi sert un avocat ? L’avocat exerçant en réparation du dommage corporel vous permet de :

    • comprendre la procédure,

    • être conseillé à chaque étape de la procédure,

    • faire reconnaître et respecter vos droits,

    • déléguer le poids du dossier à un professionnel,

    • rétablir l’équilibre avec l’assureur,

    • vous assurer d'obtenir une indemnisation à la hauteur des préjudices subis.

     

    Comment le choisir et où le trouver ? Attention, vous n’iriez pas consulter un ophtalmologiste pour une rage de dent ? Veillez à choisir un avocat exerçant en réparation du préjudice corporel. Ce domaine est très spécifique, technique, et l’avocat que vous choisirez doit en maîtriser les rouages.

    ​N'hésitez pas à nous contacter pour être mis en relation avec un avocat partenaire, indépendant des compagnies d'assurance, intervenant dans la France entière et exclusivement aux côtés des victimes.

    Un avocat de votre protection juridique, la fausse bonne idée ? Les avocats de protection juridique sont les mêmes avocats qui défendent les compagnies d'assurance. Il peut également y avoir un conflit d'intérêt lorsqu'un avocat se retrouve contre l'assurance qu'il défend habituellement, ou une assurance du même groupe (par exemple la GMF, MAAF, MMA appartiennent au même groupe, à savoir COVEA).

  • Qui contacter pour être indemnisé(e) ? Si votre proche est responsable ou co-responsable, plusieurs indemnisations peuvent tout de même être octroyée : 

     

    • La garantie conducteur (dans l'assureur du véhicule) : l'indemnisation dépendra du contrat, chaque contrat est différent.

    • La garantie accident de la vie si le risque de conduite est couvert (rare !)

    • L'assurance décès : une somme d'argent (appelée "capital") peut être versée aux héritiers si cette garantie a été souscrite. Encore une fois, cela dépend du contrat.

    • L'assurance obsèques : les frais d'obsèques peuvent être pris en charge par cette assurance

    • La prévoyance : cette assurance peut verser une somme d'argent (appelée "capital"),  et/ou une rente aux proches.

    Concrètement, comment on fait ? Il faut prévenir l'assureur de votre proche (par lettre recommandée) et lui adresser le certificat de décès. En fonction du contrat, l'assureur demandera des justificatifs (livret de famille, frais divers, pertes de revenus) et vous indemnisera.

  • Si vous avez le droit à une indemnisation, rassemblez ces éléments : ​

    1. Les contrats d'assurances concernés par la prise en charge d'une indemnisation

    2. Dossier médical, rapport d'intervention des pompiers et certificat de décès. Il est indispensable pour obtenir une bonne indemnisation.

    3. Vos justificatifs de frais : pensez à conserver précieusement tous vos justificatifs (frais d'obsèques, frais de déplacement, etc.)

    4. Vos justificatifs de pertes de revenus : bulletins de salaires, avis d'imposition, contrat de travail, etc. Ces éléments permettront l'indemnisation pour compenser la perte de revenus du foyer (conjoint, partenaires, concubin, ou enfant).

  • Vos intérêts sont opposés à ceux de la compagnie d’assurance.

    • Votre objectif est d’être indemnisé(e) intégralement des préjudices subis par votre proche,

    • A l'inverse, les compagnies d’assurances sont des entreprises dont l'objectif est de réaliser des bénéfices en minimisant votre indemnisation. Les assureurs profitent du fait que vous n’ayez pas les connaissances juridiques relatives à la réparation du dommage corporel.

    Quels sont les stratagèmes des assureurs ? Pour minimiser votre indemnisation, les assureurs usent de plusieurs tactiques :

    • Offre incompréhensible : les assureurs vous adressent une offre impossible à déchiffrer. Ils formulent une offre d’indemnisation très inférieure à celle que vous devriez percevoir.​

    • Le temps joue en leur faveur : les assureurs ont conscience que vous êtes plus pressé(e) qu’eux de clore le dossier (souhait de compenser vos frais causés par l’accident, de tourner la page, etc.). Ils n'hésitent pas à vous envoyer une offre insuffisante en comptant sur le fait que vous l’accepterez, soit parce que vous êtes face à des difficultés financières, soit parce que vous ne savez pas qu’elle est insuffisante.

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    Choisir d'être accompagné(e), c'est choisir l’efficacité et la sécurité. Nos avocats partenaires vous assistent, vous conseillent et décodent avec vous le processus complet d'indemnisation. Ils vous accompagnent avec sérieux et efficacité des premières démarches à votre indemnisation.​

  • A quoi sert un avocat ? L’avocat exerçant en réparation du dommage corporel vous permet de :

    • comprendre la procédure,

    • être conseillé à chaque étape de la procédure,

    • faire reconnaître et respecter vos droits,

    • déléguer le poids du dossier à un professionnel,

    • rétablir l’équilibre avec l’assureur,

    • vous assurer d'obtenir une indemnisation à la hauteur des préjudices subis.

     

    Comment le choisir et où le trouver ? Attention, vous n’iriez pas consulter un ophtalmologiste pour une rage de dent ? Veillez à choisir un avocat exerçant en réparation du préjudice corporel. Ce domaine est très spécifique, technique, et l’avocat que vous choisirez doit en maîtriser les rouages.

    ​N'hésitez pas à nous contacter pour être mis en relation avec un avocat partenaire, indépendant des compagnies d'assurance, intervenant dans la France entière et exclusivement aux côtés des victimes.

    Un avocat de votre protection juridique, la fausse bonne idée ? Les avocats de protection juridique sont les mêmes avocats qui défendent les compagnies d'assurance. Il peut également y avoir un conflit d'intérêt lorsqu'un avocat se retrouve contre l'assurance qu'il défend habituellement, ou une assurance du même groupe (par exemple la GMF, MAAF, MMA appartiennent au même groupe, à savoir COVEA).

3. L'expertise médicale

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Pile de dossiers
Signature de l'homme en costume
Consultant juridique

3. L'indemnisation

  • Le principe de réparation « intégrale » des préjudices. Ce principe signifie que vous devez être replacé(e) dans la même situation qu’avant l'accident, sans pertes, ni profits.

     

    Naturellement, il est impossible de vous rendre votre proche, et donc d’effacer les conséquences de l’accident. Dès lors, l’assureur ne peut que compenser la disparition de votre proche par le versement d’une somme d’argent appelée « indemnité ».

     

    Comment ? Parce que la vie n'a pas de prix, la justice a été contrainte de fixer des fourchettes d'indemnisation pour réparer votre préjudice d'affection, en fonction du lien que vous aviez avec la victime (parent, enfant, compagnon...). Les pertes financières sont quant à elles évaluées en fonction des justificatifs que vous produisez. Il est donc indispensable que vous soyez le plus complet et précis possible pour être indemnisé(e) à la hauteur de vos pertes financières.

     

    Découvrez ci-dessous quels sont les préjudices indemnisés.

  • Soyez méthodique. Pour chaque préjudice, regroupez les justificatifs correspondants et classez-les par thème et de façon chronologique. Vous retrouverez ci-dessous les justificatifs qu'il convient de récupérer pour obtenir une juste indemnisation. Toute demande qui ne sera pas justifiée sera mal indemnisée.

     

    Plus votre demande est justifiée par des preuves de vos préjudices et mieux vous serez indemnisé(e). Tous les moyens sont bons pour apporter la preuve de vos pertes (photographies datées, attestations sur l'honneur de vos proches, devis, factures...). Votre avocat vous aide à avoir un dossier complet pour que vos demandes soient incontestables.

    Les copies. Attention, ne jamais se séparer des originaux : faites toujours des copies et n'envoyez jamais vos pièces originales à l'assureur.

  • La majorité du temps, les victimes décèdent sur les lieux de l'accident ou dans le mois qui suit l'accident. Dans ce cas, 2 types de préjudices peuvent être sollicités au nom de la victime décédée :

    • Souffrances endurées

      • Psychologiques : angoisse, stress post traumatique, solitude, etc.

      • Physiques : douleurs physiques, nombre d’opérations, soins, traitement, etc.

    • Préjudice d'angoisse de mort imminente​ : souffrance de prendre conscience de son décès proche

     

    Dans des cas plus rares, les victimes décèdent de l'accident 1 an après l'accident. Si le lien entre le décès et l'accident est prouvé, alors il est possible de solliciter une indemnisation pour la période entre l'accident et le décès. ​

  • Les préjudices patrimoniaux (financiers) :

    1. Les frais d’obsèques : La famille de la victime décédée peut demander la prise en charge des frais d’obsèques 

    2. La perte de revenus des victimes indirectes : Cette perte de revenus peut être indemnisée si les proches de la victime sont contraints d'interrompre leur activité suite au décès,.

    3. La perte de niveau de vie du foyer : Ce préjudice économique est évalué en fonction de la contribution de la victime aux revenus familiaux.

    4. Les frais divers : Ils englobent tous les frais non couverts par d'autres postes de préjudices, et qui sont supportés par les proches à la suite du décès (frais de déplacement pour assister à l'enterrement, frais de garde d'enfant, frais d'aide à domicile si la personne décédée s'occupait d'un proche âgé ou en situation de handicap...).

    Les préjudices extrapatrimoniaux (personnels ou moraux)

    1. Le préjudice d’accompagnement : Il vise à réparer les bouleversements subis par les proches entre l'accident et le décès de la victime.

    2. Le préjudice d’affection : Il vise à compenser la souffrance affective subie par les proches causée par la perte de leur être cher, et concerne toute personne ayant un lien affectif avec la victime.

    Cas particulier "le deuil pathologique" face au deuil, chacun réagit différemment. Parfois les proches ne parviennent pas à se reconstruire et à reprendre leur vie personnelle et professionnelle durant plusieurs années. Dans ce cas, il peut être pertinent de solliciter la mise en place d'une expertise psychologique afin d'évaluer vos préjudices. N'hésitez pas à nous contacter pour être conseillé par nos avocats partenaires.

  • L'indemnisation de vos préjudices. Si tout se déroule bien, vous obtiendrez une indemnisation rapide par la compagnie d'assurance. C'est d'ailleurs un des principaux objectifs poursuivis par la loi "Badinter", faciliter l'indemnisation des victimes d'accidents de la circulation.

    La signature de l'offre. Dans ce cas-là, vous signerez une transaction avec l'assureur. Il s'agit d'un acte important car il fige définitivement le montant de votre indemnisation. Une fois signé et le délai de rétractation de 14 jours écoulé, vous ne pourrez plus la contester (sauf demande de révision ou si vous souffrez d'une aggravation de votre état de santé, en cas de deuil pathologique).

    L'absence d'accord avec l'assureur. Il n'est pas toujours possible de transiger avec les assureurs. Ces derniers proposent parfois des indemnisations tout à fait insuffisantes ou tentent de réduire injustement votre droit à indemnisation etc. Dans ce cas,  il y a 2 options :

    • Soit solliciter l'aide d'un avocat pour qu'il tente de débloquer des discussions et d'obtenir une majoration significative de votre indemnisation

    • Soit saisir le Tribunal pour obtenir la juste indemnisation de votre dommage, seul un avocat pourra vous représenter en justice et saisir le Tribunal pour demander votre indemnisation.

Policiers
Image de Dmitrij Paskevic
Image de Scott Graham
Image de Tingey Injury Law Firm

4. Autres victimes blessées ?

  • Absence de procès. En cas de décès de l'unique responsable, il n'y aura aucun procès pénal. En effet, il est impossible d'engager des poursuites contre une personne décédée.

    En revanche, un procès peut avoir lieu s'il y a plusieurs responsables et que l'un est toujours en vie.

    • Exemple : un conducteur percute un véhicule violemment, et décide avec le passager de s'enfuir. Le passager du véhicule responsable pourra être poursuivi pour non assistance à une personne en danger.

    Et s'il y a plusieurs responsables ? Dans ce cas, il pourra y avoir un procès contre l'autre auteur s'il celui-ci est vivant. Lors de ce procès, les responsabilités pourront être tranchée.

  • Si votre proche a causé des blessures ou la mort d'une ou plusieurs personnes, ils pourront demander une indemnisation de leurs préjudices.

    Qui va payer ? L'assureur du véhicule de votre proche va la ou les indemniser intégralement.

    • Vous retrouverez toute la procédure en cliquant dans le menu sur "piéton" ou "passager" en fonction de la situation.

  • Si votre proche n'avait pas d'assurance, la ou les victimes pourront saisir le fonds de garantie (vous également si vous étiez passager du véhicule conduit par votre proche responsable de l'accident).

    • Le fonds de garantie se retournera contre le responsable pour obtenir le remboursement. Si le responsable est décédé, le fonds de garantie se retournera contre les héritiers (s'ils ont accepté l'héritage).

  • Absence de procès. En cas de décès de l'unique responsable, il n'y aura aucun procès pénal. En effet, il est impossible d'engager des poursuites contre une personne décédée.

    En revanche, un procès peut avoir lieu s'il y a plusieurs responsables et que l'un est toujours en vie.

    • Exemple : un conducteur percute un véhicule violemment, et décide avec le passager de s'enfuir. Le passager du véhicule responsable pourra être poursuivi pour non assistance à une personne en danger.

    Et s'il y a plusieurs responsables ? Dans ce cas, il pourra y avoir un procès contre l'autre auteur s'il celui-ci est vivant. Lors de ce procès, les responsabilités pourront être tranchée.

  • Si votre proche a causé des blessures ou la mort d'une ou plusieurs personnes, ils pourront demander une indemnisation de leurs préjudices.

    Qui va payer ? L'assureur du véhicule de votre proche va la ou les indemniser intégralement.

    • Vous retrouverez toute la procédure en cliquant dans le menu sur "piéton" ou "passager" en fonction de la situation.

  • Si votre proche n'avait pas d'assurance, la ou les victimes pourront saisir le fonds de garantie (vous également si vous étiez passager du véhicule conduit par votre proche responsable de l'accident).

    • Le fonds de garantie se retournera contre le responsable pour obtenir le remboursement. Si le responsable est décédé, le fonds de garantie se retournera contre les héritiers (s'ils ont accepté l'héritage).

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